« Aux-Rois-Louis » rassemble des pièces de choix du mobilier régional d’autrefois. Une galerie vente située à Montignac-Lascaux, où vous pourrez tout à loisir puiser l’inspiration pour redonner charme et noblesse aux grandes maisons.
Une illustration avec le Manoir de la Salle à Saint-Léon-sur-Vézère, rendu à la vie et à la visite par Jean-Max Touron, grand amoureux du Patrimoine.
Grand amoureux du Patrimoine périgourdin, Jean-Max Touron a aménagé le Manoir de La Salle dans l’esprit seigneurial qui présida à son édification.
Blotti au creux d’un cingle de la rivière, Saint-Léon-sur-Vézère possède l’un des plus anciens édifice cultuel du Périgord. Son église romane a en effet été construite au XIᵉ siècle, en lieu et place d’une villa gallo-romaine, en conservant la grande salle d’origine devenue sa nef. Cette église, placée sous le patronage de Saint Léonce, fit au XIIᵉ siècle partie d’un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Sarlat, dont la plus ancienne mention remonte à 1153, dans une bulle du Pape Eugène III.
C’est précisément à cette époque que l’Aquitaine, par le jeu des alliances royales, va connaître une longue période de tension extrême. Duc d’Aquitaine en raison de son mariage avec Aliénor, Henri Plantagenêt s’assoit en 1154 sur le trône d’Angleterre et devient Henri II. Dès lors, l’Aquitaine va se trouver tiraillée entre son Duc Henri II, Roi d’Angleterre, et Louis VII, Roi de France, qui vont âprement se la disputer. C’est le coup d’envoi de la longue lutte entre les Plantagenêts et les Capétiens, l’interminable Guerre de Cent Ans, qui se propagera jusque dans les plus paisibles villages du Périgord.
Ainsi en Dordogne, la Châtellenie de Limeuil inféodée au Roi d’Angleterre entrera pour des décennies en conflit ouvert avec les Châtellenies de Plazac et de Montignac, fidèles quant à elles au Roi de France. Progressivement et pour cette raison, un grand nombre de repaires nobles aux attributs défensifs firent leur apparition en Périgord. Saint-Léon-sur-Vézère vit ainsi éclore sur ses terres trois importantes seigneuries, matérialisées par la construction d’importantes demeures pourvues d’architectures à vocation militaire.
Emblème de l’architecture militaire médiévale, les mâchicoulis désignent la galerie en encorbellement qui couronne l’enceinte militaire et qui est dotée d’un plancher ajouré permettant le lancer de projectiles au pied du mur. Les mâchicoulis désignent également les ouvertures elles-mêmes.
En ces périodes troublées, Saint-Léon-sur-Vézère verrouille son cingle et son accès au port fluvial de la Vézère en édifiant un haut mur d’enceinte pour fermer cette boucle. Ce mur protège l’entrée du village, signifiée par une imposante tour de garde bardée au sommet d’un chemin de ronde sur mâchicoulis et flanquée sur sa face ouest de deux petits avant corps défensifs appelés bretèches.
Sur le mur ouest de la forteresse, deux logettes en saillie nommées bretèches ont été aménagées afin de pouvoir lancer des projectiles sur les assaillants.
À l’origine, cette tour maîtresse constituait également le lieu de vie de la Seigneurie. On y retrouve toutes les commodités de l’époque : latrines, éviers en pierre et immenses cheminées. La tour primitive fut pour partie détruite pendant la Guerre de Cent Ans, puis reconstruite à partir de la fin du XVᵉ siècle. C’est ce que démontrent les analyses de dendrochronologie effectuées sur les bois de la charpente couvrant la tour, qui révèlent une date d’abattage des chênes comprise entre 1494 et 1506, donc précisément à la charnière entre le XVᵉ et le XVIᵉ siècle.
Le grand logis seigneurial initialement relié à cette tour maîtresse appelée aujourd’hui donjon, fut édifié au cours de cette même période de renouveau, dans une volonté de confort et d’apparat qui se traduira par le choix d’un ameublement plus riche et plus raffiné.
Le nouveau maître des lieux, Jean-Max Touron, est parvenu à insuffler à nouveau ce charme puissant au Manoir comme au Donjon en les meublant notamment grâce aux pièces d’exception qu’il a choisies dans la galerie vente Aux-Rois-Louis située à Montignac-Lascaux.
Pour donner aux visiteurs le plaisir et l’enchantement d’un soudain voyage dans le temps, Jean-Max Touron a reconstitué en ces lieux un art de vivre seigneurial qui de fait a perduré dans nos campagnes jusqu’au XVIIIᵉ siècle. De quoi inspirer nombre d’amoureux des vieilles pierres qui souhaitent faire revivre leurs belles demeures dans l’esprit de leurs bâtisseurs.
Laissons meubles et objets du quotidien nous raconter la vie des vingt-six générations qui se sont en ces lieux succédé et dont le souvenir émerveillé nous accompagne.
Vous découvrirez ça et là des pièces exceptionnelles dénichées à la Galerie vente Aux-Rois-Louis qui propose des meubles d’époque équivalents. Ils ne demandent qu’à venir enchanter vos demeures.
Vous pourrez tout à loisir venir les choisir en prenant rendez-vous sur place Aux-Rois-Louis à Montignac-Lascaux avec David au 06 78 92 61 98.
Dans l’entrée, de retour des croisade, fut déposé ce coffre de voyage orné de ferrures en fleurs de lys attestant la fidélité au Roi de France. Lors de ces voyages, ce coffre était recouvert d’une peau de sanglier pour le protéger des pluies dont les torrents étaient de plus chassés par son dessus bombé.
En ressortant, nous nous dirigeons vers la cuisine et observons tout d’abord une chaise coffre à sel comme il en existait dans toutes les bonnes maisons pour protéger ce précieux condiment utilisé pour sa saveur et son pouvoir de conservation.
En nous dirigeant vers la cuisine, nous croisons une délicate fontaine en étain gravée d’un blason et pourvue de robinets en col de cygne, ainsi qu’un coffre gothique orné de fenestrages en orbevoie.
La cuisine en elle-même hume le fumet des soupes aux saveurs saisonnières qui ne laissaient jamais refroidir la marmite. Une poterne en châtaignier permet d’approcher ou d’écarter ladite marmite du foyer. Les chenets et plaque de cheminée sont issus des fonderies du Périgord.
Près du foyer, dans une grosse poterie ancienne appelée mélard, l’huile de noix utilisée autrefois pour l’éclairage est entreposée au chaud afin de ne pas figer. Près d’elle, de plus petites cruches à huile sont destinées à transporter ce combustible vers les lampes à huile qui éclairent la maison.
Autre poterie ancienne fort rare, la jambonnière en terre cuite où l’on plaçait le jambon cru dans le sel près de l’âtre, à l’abri de l’humidité. C’est toujours ainsi que l’on cuit dans le sel le jambon de pays du Périgord, si savoureux.
Fixée au mur, on reconnaît une boîte à sel en bois avec ses deux compartiments. Celui du haut qui contient le gros sel s’ouvre grâce à son couvercle tandis que le tiroir du bas contient le sel fin. Posée sur l’étagère on remarque une boîte à farine ou farinière, qui elle s’utilise à plat sur la table de la cuisine en faisant glisser sa petite porte coulissante.
En hauteur, la batterie de casseroles en cuivre est rangée dans un casserolier en bois prévu à cet effet.
Quant à la vaisselle de faïence, de porcelaine ou d’étain, elle est séchée et présentée dans ce type de vaisselier égouttoir souvent composé d’un assemblage de plusieurs essences de bois.
On note enfin sur le bel évier en pierre la présence des indispensables cruches à eau, alimentées au puits ou à la fontaine, qui couvraient tous les besoins de la maisonnée.
Dans la chambre de parement à l’étage sont disposés une crédence Renaissance et un ancien berceau. Au centre trône un lit à colonnes du XVIIᵉ siècle à côté duquel les effets personnels sont remisés dans une charmante commode Louis XV.
En face de la chambre se trouve le grand salon, salle de réception des Seigneurs du Manoir. On y découvre une commode galbée Louis XIV, une grande armoire Louis XIII périgourdine, ainsi que des fauteuils à dossiers droits et accoudoirs en crosse.
Au premier étage du Donjon, la chambre du Seigneur dotée d’une immense cheminée dispose en son centre d’une petite table Louis XIII derrière laquelle on remarque un coffre gothique.
Pour tous vos souhaits en matière de mobilier régional d’époque vous pouvez joindre David au 06 78 92 61 98 qui vous recevra à la Galerie Aux-Rois-Louis à Montignac-Lascaux. Il se fera un plaisir de rechercher à vos côtés les trésors qui conviendront à vos goûts et à votre demeure.