Cette cruche à eau en terre cuite vernissée provient d’un atelier de campagne situé à Brioude, en Haute-Loire. Ce type d’atelier de poterie auvergnat ne fonctionnait qu’en hiver, lorsque les paysans étaient libérés des travaux des champs. L’argile est rouge car naturellement chargée en oxyde de fer. Cette argile brute était chamottée, c’est-à-dire chargée en sable de rivière et en poudre d’argile cuite puis concassée.

Cruche à eau paysanne en terre cuite vernissée – XIXᵉ siècle – Auvergne – [PA078]

Après les travaux des champs, les joies de la poterie ! En Auvergne au XIX siècle , avec le même savoir faire que leurs ancêtres traditions des Arvernes gaulois, les paysans fabriquaient eux-mêmes leurs poteries avec la belle argile rouge du cru. Cette cruche à eau nous rappelle leur bon goût et leur dextérité.

Ce tonnelet à huile provient du célèbre centre potier de la Chapelle-des-Pots, situé dans l’ancienne province des Charentes qu’on appelait la Saintonge. C’est uniquement sur le territoire de la Saintonge qu’à partir de Moyen-Âge, avec la belle argile locale, se sont fabriquées ces poteries en forme de tonnelets, où l’on réservait l’huile de noix nécessaire pour l’éclairage de chaque foyer.

Tonnelet à huile en terre cuite vernissée – XIXᵉ siècle – Saintonge – [PA080]

Ce tonnelet à huile provient du célèbre centre potier de la Chapelle-des-Pots, situé dans l’ancienne province des Charentes qu’on appelait la Saintonge. C’est uniquement sur le territoire de la Saintonge qu’à partir de Moyen-Âge, avec la belle argile locale, se sont fabriquées ces poteries en forme de tonnelets, où l’on réservait l’huile de noix nécessaire pour l’éclairage de chaque foyer.

Statufiée et drapée d’une écharpe émeraude, sa douce panse ne craint en rien les outrages du temps. Au contraire, c’est lui qui l’embellit, faisant de cette poterie charentaise une jarre star, et même pour tout dire, une authentique huile des beaux quartiers.

Jarre à huile pétrifiée – XIXᵉ siècle – Saintonge / Charente – [PA077]

Statufiée et drapée d’une écharpe émeraude, sa douce panse ne craint en rien les outrages du temps. Au contraire, c’est lui qui l’embellit, faisant de cette poterie charentaise une jarre star, et même pour tout dire, une authentique huile des beaux quartiers.

Voici un mélard de forme globulaire, doté de son couvercle d’origine. Cette grosse jarre provient d’un centre potier d’Auvergne où elle fut montée à la main, au colombin, au cours du XIXe siècle. Elle eut pour fonction la conservation de vivres comme les farines de seigle ou de blé ou les viandes fumées ou salées.

Mélard à couvercle en terre vernissée – XIXᵉ siècle – Puy-de-Dôme – [PA076]

Où mettre le lard ? Dans un mélard pardi ! Ces magistrales pièces d’argile, ancêtres de nos chambres froides, ont su longtemps sauver nos précieuses victuailles, à l’abri au sein de leurs panses brillantes et protégées sous leurs couvercles dédiés.

Voici deux belles jarres à huile provenant du centre potier historique du Quercy. Celle de gauche présente une glaçure jaune, trois anses et un bec pincé. Celle de droite présente une glaçure verte, une anse dorsale et un bec ponté orné d’une bande digitée, élément esthétique tout à fait inhabituel.

Deux jarres à huile – XVIIIᵉ siècle – Quercy – [PA070 – PA071]

Deux joyeuses jarres à huile – XVIIIᵉ siècle – Quercy – [PA070 –PA071], L’une est entièrement décorée à la mollette, l’autre a bénéficié qui plus est d’un décor au doigt. Toutes deux proviennent du centre potier historique du Quercy, ce qui leur confère rondeur, grâce et générosité.

Deux cruches à huile de noix, combustible utilisé au XVIIIe siècle pour l’éclairage. Le mélard de gauche est en argile blanche brute sur laquelle affleurent des concrétions venues de l’intérieur. Le mélard de gauche a bénéficié d’une glaçure vert d’eau qui l’a imperméabilisé. Ses deux anses permettent de le suspendre à une corde pour pouvoir le pencher et ainsi faciliter l’écoulement de l’huile.

Mélard en argile blanche et Mélard suspendu – XVIIIᵉ siècle – Cantal – [PA073] [PA074]

Si l’un a un air préhistorique avec ces concrétions brunes qui semblent surgir du fond des âges, l’autre arbore, façon armure, une belle glaçure verte qui a repoussé toute porosité. Tous deux ont rempli dans les fermes du Cantal, la noble mission de réserver la précieuse huile de noix, seule source d’éclairage au XVIIIᵉ siècle. On les appelle des mélards.

Impériale cruche à huile – XIXᵉ siècle – Quercy – [PA072]

Impériale cruche à huile – XIXᵉ siècle – Quercy – [PA072]

Parmi les joyaux de la Galerie-vente Aux-Rois-Louis, émerge cette étonnante poterie qui d'emblée évoque une beauté en robe de soirée. Elle s’avance, comme vers une loge d’opéra, vêtue de sa robe de soirée noire pailletée et arborant sur sa gorge son plus joli sautoir composé de perles en forme de fleurs, dont on imagine chaque…

Jambonnière en terre cuite – XIXᵉ siècle – Charente – [PA067]

Jambonnière en terre cuite – XIXᵉ siècle – Charente – [PA067]

Jambonnière en terre cuite – XIXᵉ siècle – Charente – [PA067] LA JARDINIÈRE POUR LES FLEURS LA CUISINIÈRE POUR LES METS LA JAMBONNIÈRE POUR LES… JAMBONS ! Redécouvrons un ustensile sur mesure issu du bon sens paysan et du talent des potiers de Sainte-Eutrope. Pour réussir son jambon cru maison, c’est à la fois simple et…

Trois mélards orange, vert et jaune en terre cuite – XIXᵉ siècle – Puy-de-Dôme – [PA064 PA065 PA066]

Trois mélards orange, vert et jaune en terre cuite – XIXᵉ siècle – Puy-de-Dôme – [PA064 PA065 PA066]

PUY-DE-DÔME : TERRE DE POTERIE ET DE VOLCANS DEPUIS LA NUIT DES TEMPS C’est sur le terreau d’une tradition millénaire que ces trois beaux mélards aux proportions et aux teintes variées ont été créés. Il faut en effet se rappeler qu’au centre de l’Auvergne, au début de l’Ère chrétienne, les terres noires des plaines de…

Deux cruches à huile – fin XVIIIᵉ début XIXᵉ – Vallée du Lot, Quercy – [PA062] [PA063]

Deux cruches à huile – fin XVIIIᵉ début XIXᵉ – Vallée du Lot, Quercy – [PA062] [PA063]

La galerie-vente Aux-Rois-Louis vous propose une vaste collection de poteries anciennes provenant d'Aquitaine, d'Auvergne et de Midi-Pyrénées. Deux cruches à huile – fin XVIIIᵉ début XIXᵉ – Vallée du Lot, Quercy On reconnaît dans la rondeur de ces cruches une inspiration exubérante et sensuelle propre aux anciens centres potiers du Quercy. Plusieurs indices semblent nous…

Deux cruches à eau – XIXᵉ siècle – Vallée du Lot – [PA058] [PA059]

Deux cruches à eau – XIXᵉ siècle – Vallée du Lot – [PA058] [PA059]

Deux cruches à eau – XIXᵉ siècle – Vallée du Lot – [PA058] [PA059] Deux cruches à eau – XIXᵉ siècle – Vallée du Lot Aussi appelées cruches de tête, car elles étaient portées sur la tête par les femmes qui allaient chercher l’eau, ces deux cruches à eau ont été tournées dans la Vallée…

Trois cruches à eau – XIXᵉ siècle – Périgord

Trois cruches à eau – XIXᵉ siècle – Périgord [PA033] [PA034] [PA035]

Trois cruches à eau – XIXᵉ siècle – Périgord Ces trois cruches à eau proviennent du centre potier de Beauronne-Douzillac que l’on reconnaît facilement par la nature de l’argile employée : une argile blanche, chargée de kaolin. L’essentiel de la production de ce centre renommé présente une glaçure verte, à la façon de la poterie…