Avec ce type de gaufrier façonné par un forgeron du Périgord au XVIIIᵉ siècle, on pouvait faire cuire non pas des gaufres mais bien des gaufrettes délicieusement croquantes, dont la pâte était composée de farine de froment liée à du lait, du beurre et du sucre.
Il fallait avoir le bon tour de main pour, une fois la louche de pâte versée sur la plaquette du dessous, la presser aussitôt en refermant le gaufrier en bloquant le loquet à l’extrémité des poignées et pour assurer la cuisson et pour assurer l’impression de motifs des plus recherchés.
On remarque, sur ce modèle en particulier, des motifs différents sur la palette de gauche, ornée de cœurs en vis-à-vis, et sur celle de droite, ornée de cœurs qui semblent cette fois-ci comme ouverts.
Les deux plaquettes bénéficient tout autour de ces cœurs, de décors de volutes, de petites croix et de pointillés.
Ces ornements raffinés témoignent de la valeur de cet objet, probablement offert à l’occasion d’un mariage entre familles paysannes aisées.
Ce gaufrier fit partie du trousseau de la mariée et enchanta petits et grands à la faveurs de soirées enjouées au coin du feu, embaumées par le doux parfum de jolies gaufrettes à peine dorées.
Illustration
Tableau de Pieter Brueghel l’Ancien, Le Combat de Carnaval et Carême, 1559. Huile sur bois actuellement au Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche.
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