Observer attentivement les mouvements qui animent cette commode Louis XV, c’est prendre la mesure des prouesses accomplies au XVIIIᵉ siècle par l’ébéniste qui en fut l’auteur.
Elle sort en effet du cadre grâce à un double galbe, horizontal sur le plateau et vertical sur la façade.
En prime, le galbe des tiroirs, qui lui-même épouse le galbe des pieds à bosse, est la marque d’une dextérité hors norme. Si l’on trace les lignes fuyantes qui englobent cette commode, on dessine une pyramide tronquée renversée, d’où son appellation de commode tombeau.