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Un choix exceptionnel de poteries anciennes
Au XVIIIᵉ siècle, de la majestueuse cathédrale à l’humble demeure, en passant par l’éclairage des bourgades, la principale source d’énergie est l’huile de noix. Elle est utilisée pour alimenter les lampes à huile, d’où l’importance de la capacité de stockage offerte par les cruches à huile. Leur fabrication faisait alors l’objet d’une surenchère entre les différents potiers qui rivalisaient de talent technique et d’originalité pour marquer de leur patte la production d’objets tout aussi utiles que décoratifs. Les cruches à huile font aujourd’hui partie de l’art populaire et sont les témoins matériels d’un artisanat totalement disparu.
À partir du milieu du XIXᵉ siècle, en raison de l’importation de pétrole et de la découverte de la ferblanterie, les cruches en zinc et en fer blanc vont prendre le dessus. Les cruches en terre cuite tombent en désuétude, on ne les redécouvrira qu’après la seconde guerre mondiale. Elles entrent alors dans le domaine des antiquités.
En plus des cruches à huile, la galerie-vente Aux Rois Louis présente aussi un bel ensemble de poteries utilitaires des cuisines des XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles.
Cruches à eau, passoires, vinaigriers, pichets, gourdes à passants et tonnelets évoquent un art de vivre et le savoir faire des meilleurs potiers du Quercy, de l’Auvergne et du Périgord.
Pour aller plus loin :
Alexandre Brongniart (1770-1847)
Géologue, botaniste et professeur de minéralogie au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, Alexandre Brongniart a été de 1800 à 1847 l’administrateur de la manufacture de porcelaine de Sèvres. On lui doit l’ouvrage de référence publié en 1844 :
Traité des arts céramiques ou des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie. [Volume 1]
Il est intéressant de rappeler que cet ouvrage de référence sur les arts céramiques que l’on doit à l’éminent géologue Alexandre Brongniart et qui fut publié en 1844, fut une source d’inspiration pour l’une des figures de proue de le littérature française. C’est en effet grâce à ce « Traité des arts céramiques ou des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie » que Gustave Flaubert s’est soigneusement documenté lors de la préparation de certaines scènes de « L’Éducation sentimentale ». Vous pouvez consulter ici la très belle étude menée à ce sujet par Biagio Magauda en 2021.
Grâce à ses travaux dans le bassin parisien, Alexandre Brongniart fonde la paléontologie stratigraphique française. Désormais les fossiles jouent un rôle de repère dans la chronologie relative des terrains sédimentaires.
Alexandre Brongniart est également l’auteur de l’ ouvrage majeur publié en 1829 :
Tableau des terrains qui composent l’écorce du globe. Essai sur la structure de la partie connue de la Terre.